Envie d’investir dans les amandes ?

Pourquoi pas, d’autant que La Compagnie des Amandes est un projet collectif associant des arboriculteurs et des financiers autour d’un produit d’avenir, l’amande !

L’idée centrale du projet est de relancer la filière française de production d’amandes en s’associant directement avec les agriculteurs engagés. Avec une consommation mondiale en hausse de 700 % depuis le début des années 2000, l’amande est un fruit aux nombreux bienfaits. On lui reconnaît des vertus pour prévenir les maladies cardiovasculaires car très riche en vitamine B1 et en acide linoléique. C’est le fruit à coque le plus riche en protéines, en fibres et en nutriments essentiels comme le calcium, les vitamines E, PP, B1 ou B2, aux vertus antioxydantes et il est naturellement dépourvu de gluten.

Relocaliser une filière

Malheureusement délaissée en France dans les précédentes décennies, la culture de l’amandier présente aujourd’hui un enjeu stratégique de relance dans le Midi et en Corse. C’est de ce constat que sont partis les fondateurs de la Compagnie des Amandes, dont Arnaud Montebourg, ancien ministre de l’Économie et, depuis quelques années, très engagé dans le miel de repeuplement avec Bleu Blanc Ruche. À ses côtés, François Moulias, l’un des membres fondateurs et trésorier de l’association interprofessionnelle France Amande. Eugénie Coutagne est à la direction technique de l’ensemble du projet. Cette ancienne élève de l’Institut National Agronomique Paris-Grignon, qui connaît très bien l’agriculture méditerranéenne, coordonne les études de faisabilité. C’est elle qui mettra en œuvre les moyens nécessaires pour assister les agriculteurs partenaires dans les plantations et le suivi des vergers. On retrouve également d’autres partenaires présents au capital comme l’INRAE (Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement) qui apporte sa caution scientifique et le groupe Daco qui est l’un des plus gros acteurs du marché des fruits secs en France.

Voilà, le décor est planté. Pour la Compagnie des Amandes à la recherche d’agriculteurs et de partenaires financiers, il s’agit de replanter cet arbre originaire de la Méditerranée et de redécouvrir les variétés d’amandes françaises dont la qualité est reconnue comme supérieure. Le projet intègre la création d’une casserie performante pour que le produit final soit compétitif sur le marché européen. La recherche de financement est organisée sur la plateforme Lita qui, à la différence des plateformes participatives, permet aux investisseurs d’être actionnaires directs ou par obligations. Un investissement qui entre dans le cadre de ceux autorisant une défiscalisation non négligeable. Ce type de financement engage l’investisseur, augmente le capital et apporte de la trésorerie, ce qui permet de régler le risque financier pour l’agriculteur partenaire en attendant que son verger donne ses premiers fruits en quantité et assure sa rémunération.

L’amande est un produit d’avenir que ce soit en snacking ou pour compléter des régimes alimentaires. La France a importé pas moins de 238 millions d’euros d’amandes rien qu’en 2021 sous l’effet d’une demande croissante. Ce chiffre représente la quasi-totalité de notre consommation nationale frustrant ainsi les consommateurs qui sont dorénavant très demandeurs de circuits courts et de production locale qualitative. Aujourd’hui, la production française actuelle d’amandes représente environ 1 000 tonnes soit moins de 2,4 % de nos importations (Cf France-Amande). En relançant la production d’amandes sur l’arc méditerranéen et en se dotant d’une casserie performante, il serait alors possible de valoriser l’offre française auprès de clients importants dans la distribution, la transformation agro-alimentaire ou l’industrie cosmétique. Des clients prêts à payer plus pour une amande française de qualité et en quantité ce qu’aucun producteur français n’est capable d’assurer actuellement.

Des obligations convertibles en actions

La recherche d’agriculteurs partenaires et de financement est donc un élément essentiel pour qu’à l’horizon 2024 plus de 2 000 hectares de verger soient replantés pour un rendement prévisionnel de 2 500 tonnes d’amandons (amande sans coque). De quoi permettre à la Compagnie des Amandes et ses agriculteurs de s’imposer comme les acteurs privilégiés des clients à la recherche du local et de la qualité. Rappelons également que ces vergers seront créés et entretenus avec un modèle agro-écologique, économe en eau, sans herbicide et avec préservation des zones de biodiversité. Enfin dernier point, ces vergers sont également un excellent pare-feu dans un arc méditerranéen toujours très touché par ce fléau en période d’été.

“L’amandier doit revenir dans son berceau initial, la Méditerranée. Notre projet de renaissance d’une amande française va de la réimplantation de l’arbre à la transformation du fruit. En fait, nous montons une boîte, ensemble, avec chaque agriculteur”.

Arnaud Montebourg

Parlons maintenant investissement car la Compagnie des Amandes lève aujourd’hui 1 million d’euros en obligations convertibles sur LITA.co. Il s’agit d’une campagne qui vient de démarrer mais qui a déjà atteint plus de 700 000 euros en moins de 4 jours. C’est le premier étage de la fusée qui s’inscrit dans un plan global de financement de 40 M € sur 5 ans nécessaires à la mise en culture des 2 000 hectares de verger. Outre la relocalisation de la production du fruit à coque, la Compagnie des Amandes relocalise également l’outil industriel de première transformation en construisant la première casserie dans le Var. Le soutien des élus ainsi que de la CCI du Var et de la Région PACA a été indispensable jusqu’à la signature du contrat de construction d’une usine ouverte à l’ensemble de la filière française d’amandes. Un processus qui fait suite à la promesse de vente signée en mars dernier d’un des terrains de la CCI du Var sur le parc d’activités de Signes. Il s’agira d’y construire une casserie moderne et écoresponsable avec, à la clé, la création de nombreux emplois dans le Var et la relocalisation d’un savoir-faire. C’est dans cet outil moderne situé à Signes que seront assurés la collecte des amandes en coques, le séchage, les analyses qualité, le pesage et le stockage des amandes en coques puis la casse, le tri, le calibrage et le conditionnement de gros. Une traçabilité totale en fonction de la provenance, de la variété et des différentes certifications bio, HVE, IGP ou commerce équitable.

Alors que l’épargne n’a jamais connu un tel haut niveau, pourquoi ne pas en placer une petite partie dans cette relocalisation ? La Banque de France indique que les Français auraient accumulé un surplus d’épargne d’environ 187 milliards d’euros à la fin 2021, soit une augmentation de 73 milliards d’euros en 1 an. En souscrivant des obligations convertibles en actions de cette initiative agroalimentaire et industrielle, il est possible de participer utilement et quasiment sans risque à ce “redressement productif” que l’ex-ministre de l’Économie Arnaud Montebourg appelait déjà de ses vœux dès 2012. Peu suivi et même parfois moqué pour son engagement en faveur du made in France, on constate qu’il n’a rien perdu de son énergie à faire revivre des filières. À nous donc d’en donner les moyens aux agriculteurs partenaires pour manger dans quelques mois des amandes françaises savoureuses et écoresponsables.

www.compagniedesamandes.com

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