Naturopera lance la 1ère couche bébé jetable presque sans plastique

Fléau de l’ère moderne, la couche jetable, aussi pratique qu’elle soit, représente plus de 350 000 tonnes de déchets plastiques chaque année. L’annonce de Naturopera est donc une innovation majeure qui marie écologie et développement économique.

En sachant qu’un enfant de 0 à 3 ans va avoir besoin en moyenne de 4 500 couches et que l’on produit plus de 3 milliards de couches jetables chaque année dont 90 % proviennent de l’étranger, force est de prendre en compte ces chiffres pour préparer notre avenir. C’est dans ce sens que la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire) vise à bannir tous les plastiques dans les produits du quotidien à usage unique d’ici à 2040 (loi n° 2020-105 du 10 février 2020).

C’est lors de l’inauguration de la nouvelle usine de fabrication de couches pour bébé à Bully-les-Mines dans les Hauts-de-France que les deux fondateurs, Geoffroy Blondel de Joigny et Kilian O’Neill, ont insisté sur l’ambition de Naturopera à devenir à la fois le leader des couches écologiques, mais aussi le chef de file de l’innovation sur ce marché.

C’est avec 17 ans d’avance que Naturopera, en association avec le groupe industriel autrichien Andritz, spécialiste dans la conception et la fabrication d’équipements et de systèmes de production industrielle, annonce la mise en fabrication de la première couche jetable composée à 90 % d’ingrédients d’origine naturelle. Avec moins de 10 % de plastique, cette couche est une innovation de rupture qui cadre parfaitement avec les termes du projet de loi AGEC. Il s’agit en vérité d’une première phase qui doit encore satisfaire aux exigences du marché et de Naturopera en termes d’absorption.

Pas de doute que cette avancée fait bouger les lignes et montre que la relocalisation est possible dans certains secteurs de notre économie avec l’aide des régions tout en faisant travailler d’autres entreprises autour de composants majoritairement fabriqués en France. La combinaison des savoir-faire techniques de Naturopera et d’Andritz dans les technologies de production des non-tissés va permettre d’aller encore plus loin en proposant la première couche 100 % d’origine végétale et ainsi supprimer tous les plastiques des couches pour bébé.
Il s’agit d’une annonce forte qui cadre avec la vision industrielle des fondateurs, adhérents de la French Fab et de la Communauté du Coq Vert lancée il y a 2 ans par Bpifrance et l’Ademe en créant une émulation collective autour de la transition verte de demain. Une démarche tournée vers un futur plus écologique pour continuer la success story de Tidoo qui a révolutionné le marché des couches en magasin bio il y a 10 ans, et qui profitera aux 3 marques de couches du groupe Naturopera.

Aujourd’hui, cette PME est spécialisée dans les produits d’hygiène du quotidien, bio, naturels, écologiques et de fabrication française. Au total, ce sont 8 marques distribuées en réseau bio, en grandes surfaces, en pharmacie et sur Internet : des couches et des produits d’hygiène bébé avec Tidoo, Carryboo et Libellys ; de l’hygiène féminine avec Tadam et de l’entretien de la maison avec Hygios, Safe, Clean et L’Atelier du DIY. La PME détient la double certification RSE PME+ et BioEd (Bio Entreprise durable). Elle compte plus de 100 salariés et son chiffre d’affaires 2023 devrait dépasser les 40 millions d’euros.

www.naturopera.com

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