Avec cette ligne de vêtements simples et basiques, Coco & Rico affiche clairement son objectif : proposer des pièces iconiques conçues avec exigence et à petits prix loin de la fast fashion.
Impossible de parler de cette nouvelle marque sans revenir sur l’histoire particulière de Coco & Rico car elle symbolise assurément un tournant dans celle de la jeune confection française. Tout débute en 2016 (comme Mag’ in France) lorsque Cléa Polar, Jules de Breuyck et Gabriel Defrocourt créent un projet collaboratif autour de la mode avec des artistes cotés sur le marché de l’art. L’idée est de vendre le vêtement comme une œuvre d’art en édition limitée, moins cher qu’un tableau, moins élitiste et à portée de bourse. Une notion de partage et d’accessibilité qui ne les quittera jamais tout au long de leur parcours professionnel. Le projet se retrouve cependant confronté à des impératifs de production comme la confection en petites séries peu pratiquée en France et donc très onéreuse. Les trois amis décident alors de changer leur fusil d’épaule : ils investissent dans l’achat de machines à coudre et engagent une couturière pour lancer leur atelier de confection.
Leur rejet de la fast fashion les pousse à bâtir leur entreprise autour d’un concept très engagé : une mode en circuit court, vegan, écoresponsable avec une transparence absolue sur la production de produits de qualité accessibles à tous. Un concept qui repose également sur une nouvelle manière de gérer l’entreprise : le management opale qui a déjà fait ses preuves chez de grandes marques et leur apportera une nouvelle clientèle et l’adhésion de nombreux créateurs comme Les Récupérables, Tziganette, Poétique ou encore Système U, sans oublier son implication dans l’association Façon de Faire. En seulement quelques années, et après une profonde mutation durant la crise du Covid, Coco & Rico est devenue une manufacture capable de gérer tout aussi bien des pièces uniques que de la quantité, de faire le patronage, les coupes, la confection, le conditionnement et la logistique. Il ne lui manquait plus que sa marque en propre, ce qui est chose faite avec Basiques, une collection de vêtements streetwear responsables, faits en France et surtout entérinant toutes les valeurs chères aux créateurs, dont celle de l’accessibilité avec des prix contenus.
La collection est en préventes sur Ulule où elle a déjà largement dépassé ses objectifs avec des pièces iconiques et indispensables en matières éco-certifiées comme le tee-shirt classique été à 9,99 €* en coton 150 g, le loose en coton 200 g à 14,99 €, le hoodie en molleton recyclé coton et polyester à 39,99 €, le pantalon de jogging au même prix et un bob à 14,99 €. Une collection non genrée qui va à l’essentiel en blanc ou noir, faite pour durer et loin des effets de mode. “L’éthique est une philosophie de consommation loin des effets de mode et des saisonnalités, résolument inscrite dans l’air du temps. Et qui dit éthique dit démocratique, et donc peu onéreux”, indiquent les fondateurs toujours très impliqués “pour que la mode durable en finisse avec son élitisme”. Ces quatre pièces d’un vestiaire non genré seront bientôt suivies par d’autres en précommandes comme un polo, un short et des vêtements pour enfants toujours à des prix accessibles et dans des matières écoresponsables.
* prix valables durant la campagne sur Ulule
Coco & Rico bouscule le genre avec des basiques pour toucher tous les consom’acteurs soucieux de réconcilier la mode avec la responsabilité, et l’économie avec l’écologie. Un message que Coco & Rico entend bien faire passer au plus grand nombre dans sa boutique installée dans son showroom parisien de la rue Quincampoix. “En faisant du local, nous réduisons notre empreinte carbone tout en montrant que notre mode de management est efficace. Durant la crise du Covid, nous avons fabriqué plus de 7 millions de masques et montré ainsi que nous pouvions répondre quel que soit le type de commande passée”, conclut Cléa Polar lors de notre entretien. La marque Basiques est donc le parfait reflet de l’état d’esprit des trois fondateurs et on sait qu’elle sera très bientôt partenaire avec des associations et des ONG engagées pour la protection de la biodiversité.
