“Allons enfants de la cantine”, tel est le slogan de cette campagne qui associe deux grands noms du made in France : Le Slip Français et Duralex.
Le 2 septembre dernier – jour de la rentrée – Le Slip Français et Duralex tenaient une conférence de presse dans l’enceinte même de l’usine du célèbre verrier à La-Chapelle-Saint-Mesmin.
Le sujet ? Le lancement d’une commande nationale en soutien à la Scop Duralex.
Comment ? Via une vente d’un pack de 6 verres iconiques Duralex Gigogne ainsi que celle d’une série limitée de sous-vêtements siglés Duralex sur le site internet du Slip.
L’objectif ? La vente de 50 000 packs “Allons enfants de la cantine” de 6 verres gravés ou non.
Pourquoi ? Apporter un soutien financier – 6 euros reversés à la Scop Duralex pour l’achat d’un boxer Redoutable.
Toute l’opération repose sur l’engagement des hommes et des femmes qui ont repris Duralex sous la forme d’une Scop (coopérative) avec, pour objectif, de sauver cette entreprise iconique qui fait partie du patrimoine culturel et industriel français. À ce propos, Guillaume Gibault, président fondateur du Slip Français, indique : “Avec Duralex, nous avons imaginé cette opération de mobilisation nationale à l’attention du grand public. Vous n’achetez pas seulement des verres, vous soutenez le patrimoine français !”. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : sauver une entreprise patrimoniale et ses salariés. Se mobiliser pour éviter la perte d’un outil industriel et des savoir-faire qui vont avec. On nous parle de réindustrialisation, voici donc un exemple frappant de ce que nous pouvons faire pour y participer. Déjà plus de 3 100 packs ont été vendus en seulement 3 jours et l’opération s’est invitée sur toutes les radios et chaines de télévision tant elle suscite de l’intérêt. Est-ce l’effet Jeux Olympiques avec son immense élan populaire de fraternité ou simplement l’expression d’un ras le bol des Français qui estiment qu’on décide (mal) pour eux alors qu’il est si simple d’agir dans la concorde et l’objectivité ? Se soutenir, s’aider, travailler ensemble, faire front pour atteindre un objectif, les athlètes des JO et les Para athlètes nous ont montré pendant plusieurs semaines que c’était réalisable, tout comme il est même possible de voir le public, c’est-à-dire nous, faire exactement la même chose…
François Marciano, dirigeant de Duralex, sait très bien qu’il faudra aller encore plus loin car le chiffre d’affaires de l’entreprise n’est plus le reflet de sa notoriété mondiale. “Nous savons qu’il nous faut innover, réduire nos coûts et recruter pour perpétuer la marque Duralex dans le temps long”, explique-t-il. Aujourd’hui, l’activité de l’usine de La Chapelle-Saint-Mesmin occupe 229 emplois directs et mobilise tout un écosystème de 380 fournisseurs et plus de 600 emplois locaux. Une sacrée responsabilité pour les nouveaux dirigeants de la Scop, mais également pour les consommateurs, même si le souhait de soutenir le made in France se heurte à la réalité de leur pouvoir d’achat.
Alors, si d’aventure vous voulez perpétuer l’ambiance et la ferveur magiques de ces dernières semaines en aidant une entreprise française, et si, en plus, vous voulez faire un geste pour l’environnement – un verre Duralex représente 58 % de moins en CO2 qu’un modèle made in Ailleurs – il ne vous reste plus qu’à raviver vos souvenirs de cantine en participant à cette campagne originale et solidaire.
