Spécialiste de la vente à domicile, Un Si Beau Pas, le chausseur de Romans-sur-Isère, lance pour la première fois une sneaker pour homme en plus du modèle femme, les deux étant totalement personnalisables et made in France.
Jusqu’alors spécialisé dans la chaussure pour femmes, voilà qu’Antoine Fauqueur, fondateur et dirigeant-styliste de Un Si Beau Pas, nous présente sa première sneaker pour homme en même temps que celle pour femme. Pour ce premier duo féminin-masculin, Antoine a choisi de les appeler Suzanne et Paul. En empruntant le chemin de la sneaker, Un Si Beau Pas s’ouvre sur un nouveau marché très porteur. Pour y parvenir, la marque a mis tout son savoir-faire dans la balance avec des cuirs d’agneau et de chevreau sur une semelle en hévéa, un caoutchouc 100 % naturel. Comme à son habitude, le chausseur a ouvert en grand le champ des personnalisations. Ainsi, pour Suzanne et Paul, il est possible de choisir entre la semelle de 20 mm en caoutchouc ou celle, un peu plus épaisse – 28 mm – qui se distingue par quelques points de couleurs dus au processus de recyclage de la matière. Six coloris sont proposés pour le modèle femme et trois pour le modèle homme. Tous sont soit unis soit bicolores au choix du consommateur qui pourra également s’arrêter au bar à lacets de la marque pour apporter une touche supplémentaire de personnalisation.
Cette sneaker femme-homme marque un tournant dans la production haut de gamme de la marque qui a mis tout son savoir-faire dans sa fabrication avec notamment un superbe cousu latéral du chaussant sur la semelle. Suzanne est disponible du 35 au 42 et Paul du 39 au 46 à un prix de 125 € durant la campagne de prévente sur Ulule jusqu’à fin juillet. Le prix passera ensuite à 155 € pour les deux modèles, ce qui reste raisonnable pour une sneaker montée à la main en France.
Le chausseur de Romans-sur-Isère s’est toujours illustré avec ses collections pour femmes qu’il distribue essentiellement via un puissant réseau de vente à domicile. On a tous une fausse idée de ce système de vente qui génère pourtant plus de 4 milliards d’euros par an grâce aux 680 000 vendeuses et vendeurs, soit une croissance de 5 % du chiffre d’affaires global de la vente à domicile par an et ce, depuis 5 ans. Pour Antoine Fauqueur : “Ce système de vente convient très bien à la chaussure que l’on aime essayer et toucher avant d’acheter”. Alors que le marché de la chaussure a reculé de 20 % ces douze derniers mois, le CA de Un Si Beau Pas a, quant à lui, plus que doublé sur la même période. Le site fonctionne également très bien, tenant son rôle de vitrine avant que la consommatrice prenne un rendez-vous pour une de ces réunions de vente très prisées et porteuses de lien social. Plus de 40 ambassadrices de la marque organisent ces ventes privées à domicile où chacune – et maintenant chacun – peut découvrir ce qu’est une chaussure fabriquée à la main par des artisans au savoir-faire reconnu, Romans-sur-Isère n’étant pas pour rien la capitale de la chaussure.
Économiquement, la vente à domicile est également un excellent moyen de s’offrir une paire de chaussures haut de gamme à un prix raisonnable puisque la commission d’une ambassadrice est moitié moins élevée que la marge réclamée par une boutique. Par ailleurs, et comme pour la sneaker, la vente à domicile et sur commande permet de mieux gérer les stocks et de personnaliser plus facilement le produit final. Et ce n’est pas un vain mot puisque USBP possède plus de 2 000 références d’options sur l’ensemble de sa gamme !