Akbk est une marque de chaussures fabriquées en France à partir de wax, un tissu emblématique de l’Afrique dont est originaire Florence Akogbekan la fondatrice.
C’est au printemps 2021 que la marque apparaît avec une collection de chaussures allant de la sneaker mixte à des modèles féminins beaucoup plus habillés qui mixent, les uns comme les autres, deux influences patrimoniales : le wax africain et le savoir-faire français de la chaussure. “Avec akbk, je souhaite mettre en avant la richesse et la diversité apportées par mes origines africaines au travers une offre de chaussures made in France. Une sélection des plus beaux wax, ce textile vibrant et coloré pour amener une touche de nouveauté audacieuse, encore peu vue. Faire de la jonction entre deux continents chers à mon cœur, des chaussures uniques en wax et les produire localement, en France, est la vision que j’ai pour akbk”, explique Florence Akogbekan.
Si tous ses modèles sont imaginés et créés en Nouvelle-Aquitaine, c’est auprès d’ateliers artisanaux que Florence se tourne pour le montage de ses chaussures. On retrouve ainsi des savoir-faire reconnus comme chez Magic Feet à Valence qui va couper et monter les premiers modèles Akbk. Une mini-collection déclinée en 6 propositions de 3 imprimés différents, où chaque paire est unique. L’intention de la créatrice est de sortir une collection par an, mais très vite les choses s’accélèrent et, début 2022, est lancée la seconde collection toujours parée de wax avec le modèle Rita, une sandale à talon moyen de 5,5 cm à la fois chic et confortable, ainsi qu’avec la sneaker Gaïa en cuir veau coloré à lacets et semelle en caoutchouc recyclé. Le style est facilement reconnaissable, coloré exprimant à la fois les origines béninoises de la créatrice et son attachement aux savoir-faire d’exception de la chaussure artisanale française.
Par ailleurs, Akbk s’inscrit dans une démarche écoresponsable et engagée sur le territoire, avec pour objectif de limiter son impact sur l’environnement. Pour cela, elle utilise des matériaux recyclés comme pour la semelle de la sneaker Gaïa. Et pour limiter les transports et les rejets de gaz à effet de serre, elle regroupe la majeure partie des étapes de fabrication et de packaging au plus près. En outre, la production est limitée avec une gestion rigoureuse des approvisionnements en matières premières et de la fabrication pour éviter le sur-stockage qui pénalise tant d’entreprise.
En mettant le wax aux pieds des Françaises et des Français, Florence Akogbekan nous propose des chaussures colorées et presque uniques. En effet, pour limiter la perdition de matière, elle utilise la totalité du tissu et, par conséquent, les modèles s’ornent d’un motif différent faisant de chaque paire un exemplaire original.