La marque La Sacoche Filante vient de reprendre son activité, ce qui va faire le bonheur des adeptes de la petite reine pour leur quotidien comme pour leurs randonnées.
C’est une nouvelle équipe qui reprend la fabrication des sacoches de bicyclette La Sacoche Filante dans ses ateliers situés à Aouste-sur-Sye dans la Drôme. Mise en sommeil depuis mars 2024 pour cause de voyage à vélo, l’activité reprend de plus belle avec de nouvelles mains et un nouvel atelier.
Adeptes de la mobilité douce, les trois co-gérantes, Laura Sueur, Pomme Igleses et Rebecca Gaillard, ont pour objectif d’aider les cyclistes dans leurs déplacements en leur proposant des sacoches pratiques, réparables et en partie upcyclées. Et pour mieux se différencier, tous leurs modèles portent le prénom de femmes, cyclistes, aventurières, militantes… dont elles veulent rappeler l’histoire. On retrouve donc quatre modèles pour quatre femmes qui ont marqué à leurs yeux l’histoire du vélo.




On commence par le sac Annie pour rappeler l’exploit d’Annie Londonderry, première femme à avoir fait le tour du monde à vélo en 1894. Il n’y a pas mieux comme nom pour une sacoche de voyage ou de vacances au grand volume de 26 litres. Pour le plus petit modèle baptisé Lisette, les trois fondatrices se sont inspirées de l’histoire d’Amélie (surnommée Lisette) Quintin, première femme à être qualifiée de championne par la presse très masculine de l’époque. Un petit bout de femme de 1,52 m pour 40 kg !
Pour la sacoche convertible en sac-à-dos, elles ont retenu le nom d’Amélia Bloomer, première femme militante pour le port du pantalon à vélo. Enfin, pour Suzanne, il s’agit d’un hommage à la grand-mère de Laure et à l’Américaine Susan B. Anthony qui s’est illustrée dans son combat pour le droit de vote des femmes et dont le vélo était un outil de travail quotidien, ce qui lui vaut d’être considérée comme l’une des premières vélotaffeuses !


Suzanne est une sacoche vélotaf convertible en sac à main : environ 115 euros.
La gamme comprend donc deux modèles typés voyage avec une armature bois. Le grand volume Annie qui peut emporter tout le matériel pour une escapade en totale autonomie et la sacoche de taille moyenne Lisette pour les balades à la journée ou les courses au quotidien. Plus typé vélotaf, Suzanne qui se porte aussi bien à l’épaule que sur le porte-bagages et dans lequel tiennent l’ordi portable, le repas du midi et la gourde. Quant au modèle Amélia, il est facilement convertible en sac à dos en quelques secondes.
Tous sont découpés et cousus dans l’atelier drômois avec des matériaux français dont une partie est issue de chutes d’autres productions. Ainsi, 100 % des fournisseurs de La Sacoche Filante sont français comme Dickson à Wasquehal (59) pour le textile tissé, la menuiserie CICA à Romans (26) pour le bois et TID-inox pour la visserie commandée à Theix (56).
Sachez également que le système de fixation de ces sacoches est démontable et réparable avec, notamment, l’utilisation de crochets disponibles dans tous les magasins de bricolage, ce qui les rend facilement remplaçables (presque) partout dans le monde.