Cyclik lance Relief, son VAE en bambou

La start-up lyonnaise Cyclik réalise une levée de fonds de 1,5 million d’euros pour lancer son vélo électrique Relief avec un cadre en bambou.

Chez Cyclic, on ne fait pas les choses à moitié. Lorsque Félix Hebert lance sa marque de vélos en bambou, il veut impérativement réaliser un cadre totalement made in France. Pour cela, il se rapproche de la Bambouseraie d’Anduz dans les Cévennes. Créée en 1956, elle fournit à Cyclic tous les bambous nécessaires à la fabrication de ses cadres. 

Pour la liaison de ses tubes, il utilise du lin, fibre dont on ne tarit plus d’éloges sur ses qualités et son origine française. Même la résine qui sert à rigidifier l’assemblage est sourcée dans l’hexagone près de Marseille.
Fort de ses connaissances sur la fabrication en bambou, Félix voulait absolument proposer un VAE, mais à la grande différence des vélos Cyclik, la fabrication du Relief se devait d’être plus industrialisée pour faire baisser les coûts. Quand il faut plus de 50 heures pour un cadre Cyclik, il n’en faut qu’à peine 10 pour réaliser un VAE Relief prêt à prendre la route. L’idée de la production en petite série est donc née et s’accompagne de cette levée de fonds historique pour un fabricant de vélos.

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Après trois années de recherches, Relief est donc le premier VAE de série électrique et connecté avec un cadre intégralement fabriqué en matière végétale. Championne du faible impact environnemental, la fabrication du cadre Relief émet 35 fois moins de CO2 que celle d’un cadre en carbone. Cette fois, le bambou utilisé ne peut pas venir directement de la bambouseraie française. En effet, son tube oblique renferme la batterie et il faut donc travailler sa forme et son profil à partir d’un lamellé-collé de bambou qui est malheureusement encore réalisé en Espagne. Félix entend bien un jour relocaliser cette production car elle pourrait également convenir à beaucoup d’autres produits de consommation courante faisant appel au lamellé-collé.

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Relief se positionne comme un VAE haut de gamme équipé d’un moteur Ebikemotion X35 de 250 W pour un couple de 40 Nm et seulement 2,1 kg. Il est situé dans le moyeu arrière et sa batterie de 250 Wh offre jusqu’à 70 km d’autonomie. Elle peut être couplée à une batterie secondaire qui fait passer l’autonomie du vélo à 140 km. Bien évidemment, Relief est connecté avec une géolocalisation permanente, une navigation GPS et des alertes de sécurité antivol. L’utilisateur dispose également de toutes les indications nécessaires pour sa maintenance et le suivi du niveau de la batterie. Tout cela dans un VAE dont le poids total reste inférieur à 16,5 kg, ce qui en fait l’un des modèles les plus légers du marché.

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Vendu aux environs de 3 500 euros prêt à prendre la route, il fait actuellement l’objet d’une campagne de financement sur la plateforme Wiseed. Ouverte depuis le 4 janvier jusqu’à fin mars 2022, elle permet aux investisseurs ainsi qu’aux particuliers d’adhérer au projet ou de simplement le soutenir.

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 2022 sera une année clé pour Cyclik qui vise d’ici fin décembre la vente de 500 vélos Relief sur les marchés français et suisse. La start-up se donne ensuite l’objectif de vendre 10 000 vélos dans les 5 prochaines années. Relief est en vente sur le site de la marque ainsi que sur les plateformes de Décathlon et Alltricks et dans une vingtaine de magasins spécialisés à Genève, Lyon, Sallanches, Auxerre, etc. La start-up vise également des marchés proches et très porteurs comme les Pays-Bas et la Belgique dès 2023.
L’initiative industrielle de Cyclik avec le VAE Relief répond à un marché de plus d’1 milliard d’euros, en constante augmentation tant en quantité qu’en prix moyen. Un VAE coûte environ 22 % de plus qu’en 2019, les consommateurs étant de plus en plus exigeants sur la durabilité du produit, sa qualité et son origine. 

www.cyclik.fr
www.relief.bike