Biodéchets, tri obligatoire dès janvier 2024

Photo Caeterra.

Vous ne pourrez pas y échapper : dès le 1er janvier 2024, le tri des biodéchets à la source devient obligatoire pour les communes et cela implique fatalement les particuliers.

Ainsi, au 1er janvier toutes les collectivités locales seront tenues de mettre à disposition des particuliers des solutions de tri pour les biodéchets. Cette obligation est issue de la loi du 10 février 2020 pour l’économie circulaire et la lutte contre le gaspillage, partant du principe qu’il vaut mieux valoriser plutôt que d’incinérer. Valoriser la matière vivante des biodéchets permet de lutter contre la production de gaz à effet de serre liée à l’incinération.

À compter du 1er janvier 2024, les collectivités locales seront tenues de mettre à disposition des particuliers des solutions de tri des biodéchets. Aujourd’hui, seule une partie des professionnels est concernée. Il faut savoir que ces biodéchets représentent plus de 30 % de la poubelle des Français. Mais pour parvenir à faire un tri efficace à la source, donc chez nous, il faut encore s’en donner les moyens et c’est là que les collectivités doivent apporter une solution globale à tous les Français avant le 1er janvier 2024. Si la solution semble simple pour les heureux possesseurs d’un jardin et, à plus petite échelle, d’un balcon, qu’en est-il des particuliers vivants en appartement dans les moyennes et grandes villes ? C’est à la collectivité de mettre à leur disposition des moyens de collecte et de tri. Si, pour les grandes villes d’importants dispositifs sont mis en œuvre avec des containers enfouis, pour beaucoup d’agglomérations, le coût de ces travaux est prohibitifs. C’est là que certaines solutions comme celle proposée par Caeterra permettent de proposer un système de compostage urbain innovant et simple d’utilisation.

Pour le particulier sans jardin, il existe de nombreux systèmes de composteurs à lombrics comme ceux de Transfarmers que nous vous déjà avions présenté en mai 2021. D’autres marques du made in France sont également présentes sur ce marché et fonctionnent sensiblement de la même manière. Il est donc tout à fait possible de composter chez soi et d’obtenir ainsi un très bon compost pour vos plantes d’appartement.
Sachez que le compostage ne concerne que l’ensemble des déchets de cuisine comme les épluchures de fruits et légumes, le marc de café, le pain rassis sans oublier les restes de repas. Si la place vous manque, la collectivité doit vous mettre à disposition des bacs de collecte ou de compostage. Tout ce qui part dans les bacs de collecte sera valorisé soit en compostage industriel soit en biogaz. Pour les entreprises, on note que l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) dispose d’une enveloppe budgétaire de 100 millions pour aider les entreprises dans leur démarche de tri à la source.

Cette mesure entre donc en action le 1er janvier 2024 pour tout le monde, mais elle avait déjà débuté en 2012 dans toutes les entreprises et collectivités produisant des biodéchets en grande quantité. Cela concernait notamment celles chargées de l’entretien des espaces verts, la grande distribution, les restaurants et même les cantines scolaires. Si cette mesure était très peu suivie dans les faits, c’est parce qu’elle concernait les entreprises produisant plus de 120 tonnes par an. Ce chiffre été progressivement descendu pour passer à 10 tonnes en 2016 et seulement 5 tonnes en 2023, autant dire presque toutes celles liées à l’alimentaire par exemple.
Le 1er janvier 2024 arrive à grands pas et c’est dès maintenant qu’il faut se mettre en quête de la bonne solution. Au passage, vous aurez noté que dans une majorité de communes ou communautés d’agglomérations, la collecte est devenue payante. Certes, il y avait auparavant la rubrique ramassage des ordures ménagères dans la taxe d’habitation, mais maintenant le paiement se fait à la dépose avec très souvent un forfait et donc une surfacturation en cas de dépassement. À vous de faire vos comptes et d’évaluer la différence tarifaire entre l’ancienne taxe et le paiement d’un forfait à la dépose. Souhaitons qu’en France ne se produisent pas les mêmes abus comme dans d’autres pays noyauté par la mafia des ordures ménagères.

www.caeterra.com

Partagez cet article :
×