Arcopal est née en 1958 sur un principe : si le verre est issu du feu, il se doit d’être capable de retourner au feu. L’opale est cette matière découverte par la Cristallerie d’Arques qui va immédiatement lancer Arcopal et y associer l’image de son emblématique éléphant comme symbole de cette solidité.
Originellement d’un blanc un peu laiteux, l’opale fera les beaux jours de nombreux ménages et autres collectivités et je suis certain que beaucoup d’entre vous ont déjà mangé et mangent encore dans de l’Arcopal. Au fait, l’emblème de l’éléphant cher à la marque s’appelle Archibald et si tout le monde en parle, c’est parce qu’il existe une importante et imposante communauté de collectionneurs et d’amateurs de cette vaisselle qui a traversé depuis sa création toutes les époques et leurs modes, les modèles Veronica avec leurs petites fleurs bleues et Lotus avec des pétales oranges restant des icônes en la matière.
Et puisqu’on parle de matière, l’opale reste la valeur sûre de la marque. Une opale qui bénéficie des avantages d’un traitement thermique exclusif, la trempe, qui lui procure une résistance trois fois supérieure aux autres verres et qui rend cette vaisselle non poreuse et donc hygiénique, un atout pour les collectivités et même les particuliers. À ces nombreux avantages, il faut rajouter la résistance aux variations brutales de températures tout comme celle des décors qui supportent des années de passages au lave-vaisselle, même professionnel.
Si les collections Arcopal ont bien évolué, on trouve encore sur le Net de nombreuses ventes aux enchères des anciens modèles Veronica ou Lotus, preuve d’un fort degré d’affection pour cette marque qui agit pour certains comme la madeleine de Proust.
Depuis 2016, Arcopal revient sur le devant de la scène et la production est relancée avec de nouvelles gammes et toujours autant d’atouts dans sa manche.