15 années après sa création en 2011, Le Slip Français continue d’innover et de porter haut et fort le fabriqué en France avec le lancement du projet FIER(T).
C’est le 18 novembre dernier que Guillaume Gibault et Léa Marie, en présence d’Agnès Pannier-Runachet, ont lancé officiellement le projet FIER(T) au cœur de l’usine Bonne Nouvelle d’Aubervilliers. Le concept est simple mais audacieux comme toujours avec la bande du Slip : rendre le made in France Textile à nouveau compétitif en Europe. Le projet FIER(T) est un tee-shirt fabriqué en France dont la conception et l’industrialisation permettent un prix de vente BtoB de 7,90 € HT. Avec ce tarif, il rend le made in France de nouveau compétitif avec le made in Europe.
Le projet est audacieux car les chiffres sont alarmants selon le dernier Baromètre Refashion qui annonce que 434 millions de tee-shirts sont mis sur le marché chaque année en France, mais dont à peine 3 % sont confectionnés sur notre sol principalement en raison de prix de fabrication trop élevés. La différence est énorme, voire abyssale, et laisse présager qu’une telle relocalisation à un prix compétitif serait porteuse d’avenir à très court terme.
C’est tout le challenge relevé depuis 2023, date de fondation de l’usine Bonne Nouvelle, cette unité de production d’un nouveau genre qui porte l’ambition de révolutionner la filière textile française. Avec 50 salariés et 3 000 pièces produites par jour, elle est à ce jour l’usine la plus productive en fabrication de sous-vêtements.
Aux yeux des deux dirigeants, fabriquer comme porter le tee-shirt FIER(T) serait l’occasion de défendre haut et fort un engagement pour le bon sens économique et environnemental.
Il faut dire que cet outil industriel a été pensé pour la performance en mettant les machines automates au service de l’humain tout en visant la compétitivité et des délais courts. L’objectif se base sur une augmentation de la production actuelle à raison de 1,3 million de pièces fabriquées en 2025 dont 700 000 chez Bonne Nouvelle. Ainsi, le Slip Français vise à fin 2026 de franchir le cap des 3 millions de tee-shirts.
“Depuis bientôt 15 ans, j’ai à cœur de prouver que la fabrication française est possible et nous avons réussi l’exploit de devenir en à peine 2 ans les premiers fabricants de sous-vêtements en France. Fidèles à notre mission et à notre audace, nous affirmons aujourd’hui nos ambitions en proposant un vêtement dont la relocalisation peut permettre de transformer en profondeur la filière textile française et de la replacer de façon compétitive sur le marché européen. Tout le monde nous a dit que c’était impossible… alors en avant !”, déclare Guillaume Gibault. Et Léa Marie, directrice générale du Slip Français, d’enfoncer le clou : “Il est temps d’accélérer ! En 18 mois, grâce à l’engagement des Français dans leurs achats, en mettant nos salariés au cœur de notre projet, en considérant que le premier outil de production est l’ ”Homme”, mais aussi grâce à l’innovation industrielle, nous sommes devenus la première usine de sous-vêtements de France. Il faut poursuivre cette relocalisation et montrer à l’Europe que la France se positionne en leader de production de vêtements, tout en conservant la qualité de ses droits sociaux, en plaçant l’homme au cœur du projet. Parce que OUI, produire en France, c’est possible, nous l’avons juste oublié !”.
