Avec ses trois kits à faire soi-même, l’entreprise perpignanaise Bhallot espère en finir avec les clichés et démontrer que le made in France peut être accessible.
On le sait, l’adhésion au made in France tourne essentiellement autour des produits alimentaires. Une tendance qui s’est affirmée avec les paniers du marché local à emporter lors des confinements “covidesques” successifs. En revanche, les consommateurs sont beaucoup moins enclins au made in France lorsqu’il s’agit de la mode. Il n’y a qu’à lire notre article du 25 octobre dernier sur l’initiative Kiabi avec ses jeans confectionnés en France pour s’en convaincre. Aujourd’hui, pour s’habiller, on cherche avant tout la bonne affaire question finance, sans même être conscient des conséquences désastreuses qu’a cette fast fashion sur notre environnement… et donc du prix à payer pour notre avenir, qui n’est pas compris dans celui du produit acheté !
C’est pour répondre à ce questionnement que Jean-Baptiste Astau, fondateur de Bhallot, lance trois kits DIY de sacs et accessoires à faire soi-même. Parallèlement, la marque entreprend une action de transparence sur ses coûts de fabrication pour montrer comment est constitué le prix de vente de ses produits. C’est osé, mais au moins, c’est clair. “Il y a une méconnaissance des modèles alternatifs qui existent, et qui ne sont pas forcément beaucoup plus chers. Chez Bhallot par exemple, nous restons compétitifs en privilégiant les matières locales, la fabrication dans notre atelier et la vente directe, sans intermédiaire”, indique Jean-Baptiste Astau. En dévoilant ses coûts de production, Bhallot montre où va l’argent… et surtout à quoi il sert.
Ces trois kits DIY pour sacs et accessoires sont proposés pour trois niveaux de compétences en couture allant de Débutant à Confirmé, dès lors que l’on possède une machine à coudre familiale. Non seulement, ils permettent de connaitre la vraie valeur des choses, mais ils offrent en plus un excellent moyen de s’engager dans une économie plus écoresponsable tout en s’offrant un produit de qualité digne du meilleur artisan.
Niveau Débutant : la pochette en lin
Le kit contient tout le nécessaire pour fabriquer cette pochette avec une machine à coudre familiale : le tissu de lin imprimé, la glissière en plastique (à coudre sur machine familiale), le curseur pour la glissière, la petite étiquette et le guide de montage.
Prix : 6 € (5 € en précommande avant le 11 novembre).
Niveau Intermédiaire : le porte-monnaie en chanvre d’Occitanie
Ce kit contient le tissu de chanvre d’Occitanie, la glissière en plastique (à coudre sur machine familiale), le curseur pour la glissière, l’étiquette et le guide de montage.
Prix : 9 € (7 € en précommande avant le 11 novembre).
Niveau Confirmé : le sac banane en chanvre d’Occitanie
Ce kit contient le tissu en chanvre découpé, le tissu en lin pour le fond de poche, 2 glissières en plastique (pour l’ouverture avant et pour la poche arrière), 3 curseurs pour les 2 glissières (2 pour l’avant, 1 pour l’arrière), 1 mousqueton et un ruban, 2 lanières, 1 attache clip réglable, 2 morceaux de biais pour couvrir les coutures, l’étiquette et le guide de montage.
Prix : 25 € (20 € en précommande avant le 11 novembre).
Aujourd’hui, Bhallot ambitionne d’être le premier atelier d’accessoires textiles spécialisé dans les fibres naturelles que sont le lin, le chanvre et le jute. La marque propose ainsi toute une gamme de sacs à dos et à main de toutes formes ainsi que de nombreux accessoires, housses d’ordinateurs, portefeuilles, ceintures, pochettes et trousses, tous fabriqués dans le sud de la France. La marque de Jean-Baptiste Astau est engagée dans une démarche pour la préservation des savoir-faire, de l’emploi local et l’utilisation de fibres naturelles ayant un faible impact sur notre environnement.
Où trouver Bhallot au MIF Expo ? Stand C27