Les brosses à dents Bioseptyl : le meilleur choix pour le climat


17 juin 2022

Quel est réel impact carbone d’une brosse à dents ? Bioseptyl, la seule marque de brosses à dents 100% fabriquée en France à Beauvais, a voulu en avoir le cœur net et a engagé une vaste étude sur le sujet dont elle partage les résultats.

Sur près de 200 millions de brosses à dents vendues en France chaque année, la quasi-totalité provient de Chine. Présentés comme l’alternative idéale au plastique, de nouveaux modèles en bambou, qui proviennent également de l’autre bout de la planète, ont récemment fait leur apparition et gagnent de la place dans les salles de bain des Français. Alors, quel est vraiment l’impact carbone global d’une brosse à dents, qu’elle soit en plastique ou en bambou, fabriquée en Chine ou en France ?

Méthodologie

L’étude a été confiée à une consultante indépendante, Catherine Touzard, professionnelle licenciée et auditrice carbone certifiée ISO 14001 et ABC Ademe. L’étude concerne l’empreinte carbone uniquement, c’est-à-dire l’émission mesurée en poids des gaz à effet de serre : c’est un choix d’indicateur qui a été jugé pertinent pour mesurer l’impact dans le cadre de son cycle de vie..

De la brosse à dents en bois totalement fabriquée en France à celle en plastique venue de Chine et vendue sous blister, l’étude s’est penchée sur un éventail de produits, du modèle le plus local et identifié, au plus lointain et opaque :

Résultats de l’étude : qui émet le plus de de C02 ?

À retenir : 

  • Une brosse à dents en plastique fabriquée en Chine et son emballage émettent 19,65 fois plus de CO2 qu’une brosse à dents en bois fabriquée entièrement en France et compostée.
  • Une brosse à dents en plastique fabriquée en Chine et son emballage émettent 10,4 fois plus de CO2 qu’une brosse à dents en plastique recyclé
  • ou biosourcé fabriqué en France.
  • Le transport par avion émet 100 fois plus de  CO2 que le transport maritime. Dans les flux de consommation actuels, les produits de consommation poussent les importateurs à opter pour un approvisionnement rapide. 
  • Recycler une brosse à dents Bioseptyl en point de collecte permet
  • de réduire les émissions de CO2 de 30% (50 g de CO2 contre 72 g de CO2 si la brosse n’est pas recyclée).
Le succès des brosses à dents en bambou ces dernières années s’explique par la recherche d’une alternative au plastique par les consommateurs, une volonté justifiée à plein d’égards : en revanche le bambou est-il le matériau miracle que l’on pense ? Si on considère uniquement le matériau en soi, peut-être. Cependant, le bambou est pour sa quasi-majorité issu de Chine. Acidification des sols, monoculture, risques d’incendie, tout ne contrebalance pas nécessairement la capacité d’absorption de CO2 de la pousse de cette plante. Surtout si, pour être transformé en produit et transporté jusqu’en France, les émissions carbone grimpent beaucoup plus haut que ce que le bambou peut absorber. L’image vertueuse du bambou, matériau présenté comme très écologique, est très partielle et donc trompeuse. Bioseptyl s’engage, la rigueur avec laquelle a été menée cette étude, ainsi que son souci de ne pas être déloyal en cas de données inconnues, reflète la position de rigueur de Bioseptyl. La marque identifie des points d’amélioration, qui seront mis en place prochainement, à savoir :- Le retrait du protège-tête sur les brosses à dents pour diminuer le recours au plastique ;- Améliorer encore l’impact du lieu de production : après toute une série de mesures destinées à rationaliser et optimiser les pratiques de l’usine, un bilan énergétique est en cours. L’usine est inscrite dans une démarche REV3, visant à développer une économie durable et connectée dans les Hauts-de-France ;- La question de la fin de vie des produits avec un travail de Recherche et Développement en cours pour trouver une solution de valorisation plus globale et la plus proche possible de l’usine. Après une phase de réflexion, des tests sont actuellement en cours ;- De nouveaux formats de produits pour optimiser le transport. Cette solution simple en apparence demande beaucoup d’ajustements logistiques et prendra donc quelques mois à être effective. Le mot de conclusion d’Olivier Remoissonnet, Directeur Général de la marque Bioseptyl :
 « Aucun produit n’est parfait : que ce soit avec un aspect ou un autre, nous laissons, en tant qu’industriels et consommateurs, une empreinte carbone. L’étude nous permet de mettre en œuvre des solutions, dans la lignée de notre objectif en tant que marque, et réduire notre empreinte carbone au maximum. »
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